32ème Coupe de France : Présentation Monaco - Rodez
Coupe de France
(06/01/2023)

Pour les 32èmes de finale de la Coupe de France, l'AS Monaco entre en lice en recevant le Rodez Aveyron Football, un adversaire inédit, pensionnaire de Ligue 2 qui occupe la 17ème place (1er relégable) avec 18 points au compteur en 17 journées, avec un bilan de 4 victoires, 6 nuls et 7 défaites.

Le RAF, qui se bat pour rester en Ligue 2 la saison prochaine, s'est imposé lors de la dernière journée le 30 décembre (et pour la première fois de la saison à domicile) face à Dijon (16e), un adversaire direct pour le maintien (2-1), recevra un autre club concerné par la relégation, Niort (19e à 2 points).

Est-ce que la Coupe de France sera une priorité pour Rodez ? Pas sûr, mais les aveyronnais n'auront rien à perdre, bien au contraire, sur le Rocher face au demi-finaliste de la dernière édition.
L'AS Monaco devra parfaitement entrer dans cette Coupe de France, car l'objectif de Philippe Clement est de performer et d'aller le plus loin possible.

L’objectif Coupe de France ? Je pense que tous les clubs ont des attentes élevées dans cette compétition. Au bout, il y a un trophée à gagner, mais il ne peut y avoir qu’un vainqueur. À chaque tour, tu dois être très concentré, car il y a souvent des surprises dans cette Coupe de France. Voilà pourquoi on ne doit penser qu’à Rodez et pas se projeter dès maintenant sur les prochains tours.

Un match piège ? Je veux toujours gagner, et j’ai du respect pour tous les adversaires, car chaque équipe a des qualités spécifiques, des forces et des faiblesses. Nous devons être concentrés sur nous-mêmes, comme je le dis souvent. Je veux voir un AS Monaco qui est focus sur sa performance, que ce soit Rodez, Auxerre ou le Paris Saint-Germain en face. Je vois que mon groupe est de plus en plus réceptif à cela. Il y a de plus en plus de concentration contre les équipes qui sont moins bien classées. À nous de prouver ça à nouveau ce week-end.

Le style de jeu de Rodez ? C’est une équipe qui joue avec cinq joueurs derrière, trois milieux et deux attaquants. Il y a beaucoup de taille, donc ils peuvent être dangereux sur les phases arrêtées. Ils ont également deux pistons qui sont très dynamiques dans les transitions. Le reste, je le garde pour mes joueurs pour la préparation de la rencontre (sourire).

L’apport de Thomas Didillon ? L’an passé nous avions trois gardiens qui voulaient être le numéro un. Cette saison, les choses sont un peu différentes. Le rôle de Thomas ici est d’être prêt au cas où pour démarrer une rencontre. Yann Liénard, lui, est là pour apprendre de ses deux aînés. Il y a une bonne osmose dans ce « petit groupe », qui est forcément à part, compte-tenu de la singularité du poste.

Nous avons parlé assez longtemps avec Thomas pour voir comment il était dans le vestiaire durant la préparation avant de nous rejoindre. Nous avons discuté avec lui de ce rôle bien spécifique, qui est malgré tout très important. Il doit aussi aider les jeunes joueurs en partageant son expérience. Depuis six mois qu’il est avec nous, Thomas a en tout cas prouvé qu’il avait les qualités requises pour remplir ce statut.

L’exercice des penalties ? J’ai ma liste de joueurs dans la tête, mais ce n’est pas définitif, car je n’ai pas le onze de base définitif. Je ne sais pas non plus quels sont les joueurs qui vont finir la rencontre. De temps en temps nous faisons des séances de penalties à l’entraînement, mais on ne peut jamais recréer la même atmosphère que pendant le match. Le meilleur exemple est celui des Pays-Bas à la Coupe du Monde, puisqu’avant la compétition, ils ont travaillé pendant un an avec un spécialiste des tirs au but, en travaillant avec six ou sept gardiens différents.

Ils avaient un programme individuel en club, et au final ils ont raté trois de leurs cinq tentatives contre l’Argentine. Je suis quelqu’un qui veut répéter tous les détails, mais pour moi le penalty est la chose la plus difficile à travailler. Ce n’est pas la loterie, mais il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.

La rotation ? On débute une semaine à trois matches en 6-7 jours, donc tout dépendra de l’état physique des joueurs et de la récupération. Je vais essayer de donner des minutes à des joueurs qui poussent à l’entraînement. C’était bien de pouvoir donner du temps de jeu à tout le monde durant la préparation.

La série de 27 matches avec au moins un but ? Pour moi c’est très important, car cela montre que nous sommes une équipe qui joue pour créer des occasions et marquer des buts. On veut que les gens qui regardent nos matches soient contents. Nous essayons de développer un style de jeu offensif, pour marquer et pour amuser les gens. Mais à la fin il faut gagner. Il faut trouver un bon équilibre entre le spectacle et la recherche de résultats. Même quand il y a match nul, nous sommes une équipe qui essaye toujours de gagner, nous ne nous arrêtons jamais de jouer.

Philippe Clement - Site officiel AS Monaco
Dans les buts, le coach va faire tourner et Thomas Didillon devrait disputer ses premières minutes officielles avec la tunique monégasque.

Les ambitions en Coupe de France ? Quand tu es un club comme l’AS Monaco tu es obligé d’avoir des ambitions en Coupe de France. Malgré le calendrier particulier et l’enchaînement des rencontres, notre groupe est assez étoffé pour performer sur plusieurs tableaux.

Le match face à Rodez ? Nous nous attendons à un match difficile. En Coupe de France, il y a toujours des surprises et nous ne voulons pas en faire partie, donc nous prenons ce match très au sérieux. Mais c’est à nous d’imposer notre rythme et notre football. L’issue du match va dépendre de la capacité à imposer notre style. Mais penser que le match va être simple ce serait se voiler la face. À nous de montrer que nous voulons aller loin dans cette compétition.

Mon premier match officiel avec l’AS Monaco ? Être prêt à jouer, c’est la raison pour laquelle on s’entraîne tous. Même si je n’ai pas encore disputé de match officiel, j’ai pu avoir du temps de jeu lors des matches de préparation en décembre, donc je n’arrive pas sans être prêt. Je veux montrer que l’équipe peut compter sur moi et répondre présent comme Alexander Nübel le fait pour nous aussi.

Mes relations avec les gardiens et mon rôle au sein du groupe ? Je veux pousser Alexander à son meilleur niveau et participer au développement de Yann (Liénard), qui a fait d’énormes progrès depuis six mois. De mon côté, je sens aussi que j’ai progressé. Avec l’entraîneur des gardiens, Frederic de Boever, je sens une énergie et une symbiose spéciale. C’est unique parce que je n’ai pas connu ça autre part. Mon rôle premier, c’est d’être prêt. Il faut accepter la situation, c’est la loi du deuxième gardien. Dans un second temps, et de manière plus large, ça va être d’accompagner Yann Liénard.

J’aime à penser que l’atmosphère de travail et la bonne communication entre nous l’aide à progresser. Au niveau du groupe, j’essaye de sonder les états d’esprits de chacun et de faire en sorte de mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour répondre aux besoins du coach. Ce sont un peu mes missions. Je suis persuadé que mon expérience peut avoir de l’impact sur un jeune joueur. Et je me fais un plaisir de le faire.

Philippe Clement ? Il n’est pas là par hasard. Pour l’avoir déjà côtoyé en Belgique, ce qui le définit, c’est l’intensité. Et c’est ce que nous essayons de montrer à chaque match. Mais c’est aussi un bon manager, parce que gérer un noyau de joueurs aussi étoffé et avec autant de rencontres ce n’est pas simple. Il maintient tout le groupe concerné. Il a une sensibilité qui lui permet de voir ce qu’il peut changer à l’équipe pour la rendre plus performante.

Les débuts d’Eliesse Ben Seghir ? Je suis content pour lui. C’est un jeune très respectueux. Quand on arrive à 17 ans dans un effectif professionnel on se doit d’être humble et il l’est. Il a beaucoup de qualités. Son entrée face à Auxerre nous a fait du bien.

Il lui reste encore un peu de travail mais il sent le foot, et sait comment mettre l’équipe en avant à son détriment. C’est un joueur d’équipe et c’est primordial dans le foot de haut niveau. Apprécions ce qu’il fait, tout en restant mesuré.

Thomas Didillon - Site officiel AS Monaco
Face au RAF, Philippe Clement a convoqué 22 joueurs.
Il est toujours privé de Kevin Volland (blessé), a laissé Souleymane Camara et Breel Embolo au repos et a écarté Willem Geubbels et Jean Lucas, poussés vers la sortie lors de ce mercato.

Pour les aveyronnais, le nouvel entraîneur (depuis le 1er décembre) Didier Santini ne pense pas qu'au match à Monaco, il a aussi préparé celui face à Niort, mardi.
Pour cela, il va faire tourner son effectif.

Je m'occupe que de ce match pour l'instant, mais nous avons préparé la semaine entière pour être prêt.
Il faut remettre du temps de jeu à tout le monde pour donner plus d'idées.
Nous allons y aller avec plaisir et ambition, c'est un match de coupe. L'exploit est toujours possible.
Il faudra aller plus vite sur ce match et restez dans nos principes. Il faudra jouer.
Après le but de Dijon, on s'est remis en place et on a bien terminé.
J'ai trouvé de belles choses sur ce match, les entrants ont beaucoup apporté, je suis content.

Didier Santini - Site officiel Rodez AF
Parmi les 20 joueurs ruthénois convoqués, une tête connue sur le Rocher : Aymen Abdennour.
Sont absents pour diverses raisons : Buades, David, Sanaia (blessés), Chougrani, Mafuta Buni, Mouyokolo, Secchi (choix).

Présentation des équipes

Les faces à faces entre Monaco et Rodez

Le classement :

5ème avec 33 points (J17 - Ligue 1) 17ème avec 18 points (J17 - Ligue 2)

La forme du moment (5 derniers matches, toutes compétitions) :

2 victoires, 0 nul et 3 défaites.
6 buts marqués et 7 buts encaissés.
3 victoires, 2 nul et 2 défaites.
5 buts marqués et 3 buts encaissés.

Les absents :

Camara (repos), Embolo (repos), Geubbels (choix), Lucas (choix), Okou (choix), Volland (blessé - côtes). Buades (blessé), Chougrani (choix), David (blessé), Mafuta Buni (choix), Mouyokolo (choix), Sanaia (blessé), Secchi (choix).

Les groupes retenus :

Didillon, Liénard, Nübel, Aguilar, Caio, Disasi, Jakobs, Maripán, Sarr, Vanderson, Akliouche, Diatta, Fofana, Golovin, Lemaréchal, Magassa, Martins, Matazo, Minamino, Ben Seghir, Ben Yedder, Boadu. Cibois, Mpasi, Vandenabeele, Abdennour, Boma, Raux-Yao, Senaya, Abdallah, Coelho, Boissier, Rajot, Danger, Ouammou, Valerio, Younoussa, Park, Mendes, Corredor, Pembélé, Depres.
Partager sur :

FIL INFOS