Bilan de la saison 2022-23
Statistiques
(04/06/2023)

La saison des désillusions

L'AS Monaco a raté sa saison, ratant marche après marche lors de chaque rencontre cruciale, et souvent en se faisant reprendre dans les dernières secondes.

Dès l'entame, obligés de passer par les tours préliminaires de la Ligue des Champions, les monégasques s'arrêtent au premier round, éliminés par le PSV Eindhoven alors qu'ils avaient le match en main, menant au retour jusqu'à la 89e et perdant en prolongation.

Avec ce coup sur la tête, et de nombreuses expulsions dans les premières journées, l'ASM n'avance pas, concédant 1 nul et 2 défaites au Louis-II pour commencer. Seul rayon de soleil, un nul au Parc face au PSG, comme si c'était seulement ces matches-là qui les intéressaient.

En septembre et début octobre, l'ASM se reprend, enchaînant les victoires en L1 (5 consécutives) et le bon et le moins bon en Ligue Europa, pour terminer deuxième d'une poule largement à sa portée.

Avant la Coupe du Monde, les joueurs de Philippe Clement ont l'opportunité de mettre l'OM à 3 longueurs, mais là encore, ils mènent à 10 minutes de la fin, pour finalement s'incliner à la dernière seconde (2-3).

La reprise est comptablement excellente, malgré l'élimination piteuse en Coupe de France face à Rodez aux tirs-au-but, après avoir mené 2-0, et Monaco rate encore le coche au Vélodrome, avec un nul (1-1) après avoir encore mené.
En effet, de fin décembre à mi-février, l'ASM prend 20 points sur les 24 en jeu, avec une victoire face à un PSG diminué, 3-1.

Et revient la Ligue Europa et le Bayer Leverkusen (adversaire européen le plus affronté avec le PSV Eindhoven et l'AEK Athènes). Après s'être imposée dans les derniers instants en Allemagne (3-2), l'ASM se troue au Louis-II et est éliminée aux tirs-au-but, et le ressort se casse.

Dès lors, Monaco n'arrivera plus à rien, ratant toutes les marches pour rester dans le haut du tableau : contre les 6 autres adversaires du top 7 (hormis le PSG), Monaco n'a pris que 6 points contre 9 à Rennes, 13 à Lyon, 16 à Lille, 17 à Marseille et 22 à Lens, pour finir par tomber dans l'escalier.

Sur les 14 derniers matches, 15 points seulement seront pris (4 victoires, 3 nuls et 7 défaites) avec une défense cataclismique pour une formation qui veut jouer l'Europe (17 buts marqués et 27 encaissés), perdant ses repères et ses illusions.

Même en menant au score, voire même avec deux buts d'avance, les joueurs de Philippe Clement perdent leurs moyens, les points avec au total, 24 points de perdus en L1 après avoir mené au score, et pour se faire dépasser dans la course à l'Europe à la 37ème journée, après avoir compter 9 longueurs d'avance sur le 6ème au soir de la 24ème journée, et ratant l'opportunité de repasser 5ème, en ne gagnant pas, et se faisant contrer dans le temps additionnel, ultime preuve des fins de match ratées (17 buts encaissés en L1 dans le dernier quart d'heure & temps additionnel, 3 en coupes d'Europe, sans compter le but éliminatoire en prolongation face au PSV).

Cette saison médiocre se remarque aussi dans les résultats au Louis-II. Toutes compétitions confondues, en 25 matches, il n'y a eu que 11 victoires, pour 5 nuls et 9 défaites (49 buts inscrits, 42 encaissés).

Pour toutes ces raisons, Monaco manquera l'Europe en 2023-24, ce qui n'arrangera pas son coefficient UEFA (29.000, 60ème au classement actuel des clubs).
Si l'ASM redevient européen en 2024-25, il sera de 24.000, avec 3 saison blanches (2019-20, 2020-21 et 2023-24) et deux années avec de mauvaises performances (2021-22 et 2022-23), et les monégasques seront encore mal positionnés dans les chapeaux, comme tous les petits clubs européens.
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