Je suis déçu, c'est normal, car ce pouvait être différent. C'était un bon match, des deux côtés. On a marqué ici, une chose difficile. Cela fait deux matches consécutifs qu'on marque contre notre camp.
Les penalties, ça reste un peu une loterie. Les Nantais ont alors été portés par leurs supporters. On a fait beaucoup de bonnes choses, mais on n'a pas eu suffisamment de réussite.
Ben Yedder et Tchouaméni ont pris leurs responsabilités. La chance n'était pas de notre côté.
Nous sommes encore dans deux compétitions. Nous sommes vraiment ambitieux, nous voulons faire tourner la chance.
Dimanche, je veux voir des joueurs qui commencent comme aujourd'hui (mercredi).

Philippe Clement - lequipe.fr & AFP

Il y a plein de choses qui passent dans la tête. De la satisfaction, de la fierté, beaucoup d'émotions avec les gens qui envahissent la pelouse. Pleins d'image en tête, énormément de fierté ! On a envie de continuer à rêver, à prendre ce plaisir.
On savait que cette équipe de Monaco possède de grosses individualités. On peut ouvrir le score très vite, mais on a beaucoup souffert. On a mieux contrôlé la deuxième mi-temps. On a eu un adversaire redoutable.
J'étais déjà aux tirs au but après l'égalisation. C'est pour ça que je fais peu de changements.
Descamps, c'est un match aux deux visages. Je pense qu'il peut mieux faire sur les deux buts. Mais il a été très costaud mentalement ensuite. On voit qu'il a un énorme mental. C'est lui qui nous met sur le bon chemin avec ce premier arrêt face à Ben Yedder.
Dans mon esprit, il y a ce qu'on pense tactiquement, et il y a l'humain. Je pense qu'il le mérite. Il a fait de belles prestations face à Bastia ou encore Sochaux. Ca ne veut pas dire qu'il jouera la finale. On verra ensuite.
Oui, je réalise. J'ai dit à mes joueurs que ce sont de grands malades ! Il y a eu le match contre Lens, celui contre le PSG et ce soir ! Ce sont des émotions très fortes. Un match difficile, avec beaucoup de crispation, de la peur, du doute... c'est pour ça que les gens se sont lâchés comme ça.
C'est vrai qu'il y a un an, je vous aurais pris pour un fou. On est 7e de Ligue 1 et en finale de Coupe de France, avec quasiment la même équipe. Pour aller plus loin, ce sont les mêmes supporters qu'il y a un an. Bravo aux joueurs ! Ce qui a changé, c'est l'état d'esprit des joueurs. Ils ne veulent pas revivre la saison dernière. Maintenant, ils veulent toujours plus.
On sait apprécier. Mais il y a beaucoup de retenue. J'ai toujours les pieds sur terre. On sait que c'est fragile et que tout peut basculer. On est fiers, contents, mais on ne s'enflamme pas.
On va jouer dimanche face à Montpellier. Il faut récupérer et préparer les échéances qui viennent. Pour bien préparer une finale, il faut faire de bons matches. Il faut battre Montpellier. On aurait alors les points de maintien. On pourrait alors envisager autre chose.

Antoine Kombouaré - Site officiel FC Nantes