Une après-midi parfaite ? Oui c’est presque parfait ! À 4-0 c’était parfait pour moi (sourire). Mais nous avons montré de bonnes choses, nous avons été agressifs dans le bon sens du terme, et il y a eu beaucoup de profondeur dans les courses, je suis content. Marquer aussi rapidement dans le match donne de l’allant, cela nous a simplifié la tâche. J’ai aussi pu faire un peu tourner en prévision des échéances à venir, c’est une bonne chose !

Les enseignements de cette rencontre ? Quand les joueurs rentrent au vestiaire avec trois buts d’avance, il faut éviter tout relâchement. Nous n’avons pas donné beaucoup d’occasions à Nantes et a contrario nous avons continué à attaquer, même après les changements. Nous avons besoin de tout le monde pour gagner des matchs. Il faut continuer comme ça !

Wissam Ben Yedder a retrouvé le chemin des filets au Stade Louis-II ? Oui, et quel régal ! Nous avons commencé la saison avec Myron Boadu et Kevin Volland blessés. Avec l’enchaînement des rencontres, nous devions jouer avec un attaquant. Il a aussi pâti des cartons rouges. Au fur et à mesure, nous avons eu plus de temps pour créer des relations entre les offensifs, et c’est important de créer de la complémentarité entre 2 joueurs, c’est le cas aujourd’hui. Le duo Breel Embolo – Wissam Ben Yedder me plaît, même si bien sur je n’oublie pas Kevin et Myron.

L’armada offensive au complet ? Oui, mais ils doivent confirmer maintenant ! Les six prochaines semaines, il faudra répondre présent tous les trois jours entre le championnat et la Ligue Europa. Les offensifs ont besoin de fraîcheur, il faut faire tourner de temps en temps, donc je suis très heureux d’avoir récupéré tout le monde. Kevin est aussi un joueur important, et je crois en les qualités de Myron. Nous avons besoin des quatre à 100% pour réaliser de grandes choses.

Si le 4-4-2 est mon système préférentiel ? Cela dépend des matches et de l’adversaire ! Mais il faut aussi s’adapter au groupe. Notre grande force, c’est d’être performants dans deux systèmes. Face à Nice et Lyon, l’équipe évoluait en 3-4-3. Il n’y a pas de système préférentiel, je suis pragmatique, je regarde ce qui est le plus adapté à mes joueurs mais aussi à l’événement. Nous travaillons les automatismes tous les jours, les joueurs font les gestes justes, et cela vaut aussi pour Takumi, Krépin et Golo !

Philippe Clement - site officiel AS Monaco

On n'est jamais rentré dans le match. C'est la première fois que je vis ça. Il n'y a pas eu de révolte. On prend un 2e but à la 7e minute. C'est de la colère froide et de l'incompréhension. Il faut trouver des solutions pour aider les joueurs car ce sont eux qui sont dans la difficulté.

Blas remplaçant ? C'est un choix sportif. Depuis quelques temps, il est en difficulté. C'est à l'image du groupe. On a vécu des choses exceptionnelles et on n'est pas encore remis. A l'image des autres. Il faut se remettre à vouloir mordre l'adversaire, dans le bon sens du terme.

Je suis inquiet depuis le début. J'ai confiance dans mon travail et mon groupe. Il faut qu'on arrive à retrouver cette confiance avec un match référence, une victoire acquise dans la difficulté. Ce qui m'embête, c'est qu'on ne se rend pas compte qu'on est en difficulté. On aura les réponses sur les deux matches qui viennent.

C'est la pire mi-temps qu'on ait vécu. C'est la première fois que je vis ça, prendre 2 buts en 7 minutes. J'espère que c'est la dernière. On a un gros challenge à relever. Rester soudés, travailler, avoir confiance. Oublier ce match et bien se préparer pour ceux qui vont venir.

On a rendu le match facile pour Monaco. On dort sur les touches... on ne réagit pas et ça fait but. Ça donne un match facile pour Monaco.

Antoine Kombouaré - Site officiel FC Nantes

C’est un très bon match, qu’on a su bien entamer en pressant et en récupérant des ballons hauts, ce qui nous a permis d’être en position de finir et d’être efficaces devant le but. Notre début de match nous a mis en confiance, et nous nous sommes sentis de mieux en mieux. Dans l’ensemble, on a donc fait un très bon match.

Mener rapidement ? C’est sûr qu’en marquant très tôt, on a engrangé de la confiance et au contraire on a fait souffrir tout de suite notre adversaire. En étant menés 1-0 puis 2-0 au bout de six minutes, on a senti qu’ils étaient en difficulté. Ensuite ils ont essayé de s’en sortir, de trouver des espaces, mais nous avons réussi à dérouler. Encore une fois cette entame nous a facilité la tâche.

Quatre succès d’affilée en Ligue 1. La machine est lancée ? On sort de bons résultats en championnat effectivement. L’essentiel est de continuer sur cette lancée, car on sait que le championnat de France est compliqué, avec des équipes difficiles à jouer. On arrive à avoir une belle ossature défensive, avec des jeunes joueurs qui montent en puissance. On va essayer de poursuivre sur cette dynamique.

Confirmer en Ligue Europa ? C’est certain. Mais cela ne va pas être facile, car on a vu contre Ferencváros que même en dominant, nous avons perdu le match sur la fin. On sait qu’il va falloir charbonner, dès jeudi face à Trabzonspor, pour prendre l’ascendant avant le match à l’extérieur. Ce qui est sûr, c’est que nous allons tout faire pour nous qualifier pour le prochain tour, parce que l’Europe est aussi un objectif très important pour nous.

Le premier but sur ma spéciale, le ballon piqué au-dessus du gardien ? J’essaye de jouer à l’instinct. Comme je l’ai déjà expliqué, quand je me présente face au gardien, ma première idée c’est de prendre le temps d’analyser son déplacement, et de choisir au dernier moment. Ce soir ça me réussit, c’est bien (sourire) !

5e meilleur buteur de l’histoire du Club avec 78 buts. Mon sentiment ? C’est une fierté, un honneur, une grande joie d’être à cette place aujourd’hui. Que ce soit pour moi personnellement ou pour le Club. D’être aux côtés d’un joueur comme Radamel Falcao notamment (83 buts TCC mais 65 en Ligue 1 contre 67 pour Wissam, ndlr), qui est une légende ici, c’est très bien. Mais j’espère que je ne vais pas m’arrêter là (sourire).

Une libération de marquer ce triplé ? On essaye de ne pas lâcher, de continuer à travailler dur. Je bosse énormément, car tout le monde rêve de disputer une Coupe du Monde, c’était le cas quand j’étais enfant et ça l’est toujours aujourd’hui. Il y a parfois des périodes plus compliquées dans une carrière, et dans ces moments-là il faut travailler deux, trois fois plus. Je ne lâche pas, je suis content pour ce soir, mais je veux continuer. Les efforts payent toujours, il faut sans cesse faire preuve de résilience.

Wissam Ben Yedder - Site officiel AS Monaco