Les réactions d'après-match
Réactions d'après-match
(12/02/2025)

Mon plus gros regret ce soir ? Tout d’abord, j’ai le sentiment que c’était un match similaire à celui que nous avons connu il y a deux mois face à cette équipe de Benfica. Les dix minutes après la pause ont été décisives dans l’issue de la rencontre. Je trouve que le deuxième carton jaune adressé à Moatasem Al-Musrati est dur, car il n’était pas agressif.
C’est un rouge difficile, même s’il ne doit pas avoir ce geste. Malgré tout, j’ai aimé la réaction de l’équipe qui s’est battue et a tout tenté pour renverser le résultat. C’est ce que j’ai dit dans le vestiaire aux joueurs, il n’y a que 0-1 et nous nous battrons au retour pour aller chercher cette qualification.

Si j'ai voulu conserver toutes nos chances en ne partant pas à l’abordage ? Si c’était la manche retour, j’aurais évidemment pris plus de risques en fin de match. Mais il y a un deuxième round à Lisbonne, donc je devais préserver nos chances en ne concédant pas de deuxième but. Il n’y a que 0-1, donc tout est encore possible là-bas et nous ferons le maximum. Ce soir, j’ai aimé nos 30-35 premières minutes, où nous étions au même niveau avec Benfica.
Mais au retour des vestiaires ils étaient meilleurs, et cela n’a pas été facile de gérer la suite du match, spécialement après l’expulsion. Nous avons en tout cas décidé d’effectuer des changements en vue de notre match décisif en Ligue 1 contre Nantes, et du retour dans la foulée à Lisbonne.

Si Moatasem Al-Musrati aurait dû réagir autrement ? Il aurait peut-être dû mieux gérer ses émotions, mais je le répète, je ne l’ai pas vu marcher en direction de l’arbitre et encore moins être agressif. Il a juste réclamé un carton jaune effectivement, ce qu’il n’aurait pas dû faire, certes, et nous respectons cette règle, mais il n’était pas agressif dans son geste. C’est une erreur, mais c’est la même chose pour le carton de Denis Zakaria, qui est lui aussi suspendu pour le retour, c’est dur.
Il est impossible de jouer sans émotions ! Ces cartons rouges sont difficiles à accepter. À ce niveau de la compétition en Ligue des Champions, ces erreurs ne sont pas permises, c’est clair, car j’avais dit avant le match qu’un petit détail pouvait faire la différence, et c’en est un. C’est une expulsion très sévère encore une fois, et c’était décisif ! Mais vous avez raison, nous devons faire plus attention à nos réactions.

Comment combler l’absence de Denis Zakaria au retour ? Nous avons des solutions dans le groupe pour pallier les différentes suspensions. Je n’ai pas revu les images sur le carton de Vanderson, mais celui de Denis était vraiment sévère, car il était complètement focus sur le ballon. C’est une décision difficile, mais nous devons l’accepter. Nous sommes coupables d’avoir concédé cette défaite et de ne pas avoir assez bien défendu sur le but.

Krépin Diatta au poste d’arrière gauche ? Krépin est aussi capable d’évoluer à droite, donc nous trouverons des solutions pour pallier l’absence de Vanderson. J’ai été très satisfait de sa prestation à gauche ce soir, car il a eu beaucoup de travail pour gérer les transitions adverses qui ont été nombreuses, et il a plutôt bien fait les choses, donc je pense que c’était la bonne décision.

Adi Hütter - Site officiel AS Monaco

La première mi-temps était très tactique, très fermée, contrairement au premier match en phase de Ligue, car les deux équipes savaient qu'il y avait un match retour.

Monaco a mieux joué que nous, même si on a eu une opportunité. Puis l'équipe est monté en puissance. On a joué différemment après la mi-temps, où on a changé quelques petites choses.
On aurait pu et dû marquer beaucoup plus. Mais on a eu le bon état d'esprit pour ce match. Maintenant, on sait que le match décisif est à Lisbonne.

Si parfois il est possible d'avoir des victoires confortables, là, c'était très différent. Le plus important est que Benfica s'impose pour la deuxième fois à Monaco de la saison. Maintenant, on doit finir le travail mardi, après notre match contre Santa Clara ce week-end.

Bruno Lage - Le Figaro

Je pense qu’il est important que je m’exprime pour plusieurs raisons.

La première, c’est que nous ne sommes qu’à la première manche de cette double confrontation, et que nous avons les cartes en main pour renverser la situation à Lisbonne et nous qualifier pour le prochain tour, ce qui demeure notre objectif.
Nous avons les joueurs et les qualités pour espérer une autre issue, et nous allons prendre nos responsabilités pour le faire.

Deuxièmement, je vais essayer de trouver les mots justes pour expliquer les choses dans le respect. C’est la deuxième fois contre Benfica que des décisions ont un fort impact sur le résultat de la rencontre. Ce n’est bon pour personne et pour la qualité de la partie. Nous sommes en Ligue des Champions et sommes en droit d’espérer autre chose.
Quand l’arbitre est au centre du match, c’est qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, et c’est ce que nous avons vécu ce soir. Le geste de Moatasem Al-Musrati n’aurait pas dû avoir lieu, même s’il n’a pas été agressif envers lui. Ce deuxième jaune n’était pas nécessaire.
Maintenant nous devons utiliser notre énergie pour la mettre sur le terrain au retour et renverser la vapeur. Je ne suis pas là pour parler de toutes les décisions, mais le carton jaune de Denis Zakaria n’est pas mérité, les images sont claires. Mais je le répète, la confrontation n’est pas terminée ce soir, nous croyons en notre équipe et nous irons à Lisbonne pour l’emporter.

Tiago Scuro, Directeur Général de l'ASM - Site officiel AS Monaco

Mon analyse de la rencontre ? C’est difficile parce qu’on avait bien entamé le match. En deuxième période, on prend ce but et ce carton rouge qui nous mettent en difficulté. On a tout donné pour ne pas prendre ce deuxième but en infériorité numérique. C’est à nous d’aller là-bas et de nous arracher pour obtenir la qualification. Avec un seul but de retard, les cartes peuvent encore être redistribuées.

Le deuxième carton jaune reçu par Moatasem Al-Musrati ? Tout le monde a vu l’action. Je ne souhaite pas en dire beaucoup car le Club va en parler. C’est trop sévère car il n’était pas énervé, il a parlé calmement à l’arbitre. C’est difficile car cela rappelle le scénario du match aller mais nous n’allons pas rester sur ça.
Je pense néanmoins que l’on doit être meilleurs dans la gestion de nos émotions car cela peut faire basculer une rencontre. À 11 contre 11, on aurait certainement eu les moyens de faire quelque chose. Ce n’est pas le moment de pointer qui que ce soit, c’est une défaite collective. Le plus important est de se battre mardi pour ramener cette qualification.

Les chances de qualification ? Je n’ai aucun doute quant à l’espoir de passer. Nous avons un bon groupe avec de très bons joueurs. Si on se bat tous ensemble et qu’on essaye d’augmenter un peu plus notre niveau par rapport à ce soir, nous sommes capables de ramener cette qualification. Tout dépendra de la manière dont nous allons aborder ce deuxième match.

S'il faudra davantage de folie au retour pour l’emporter ? Vous avez parfaitement raison. Je pense qu’il nous faut un peu de tout pour renverser ce barrage, à commencer par de la folie. Nous devrons nous battre tous ensemble pour créer cet exploit et ça pourra le faire.

Krépin Diatta - Site officiel AS Monaco

De la frustration ce soir ? Je crois que c’est légitime de l’être. Comme j’ai déjà pu le dire, nous respectons énormément les arbitres car cela fait partie du jeu mais ça fait vraiment mal. Le règlement dit peut être jaune mais si tu le respectes à la règle, il y a huit cartons par rencontre. Ce n’est en revanche pas sa faute si nous avons encaissé le premier but parce que l’on ne défend pas bien. C’est douloureux de perdre de cette manière à la maison mais nous avons encore une chance au retour. Je crois en nous, ce sera notre ambition de renverser la situation.

Ce soir, il manquait un peu de folie ? Je trouve que nous sommes tombés sur une équipe de Benfica très mature durant les 45 premières minutes et qui était simplement venu chercher le résultat nul. Nous avions déjà joué contre eux, ils connaissaient nos forces. C’est la même chose pour nous. C’était ensuite difficile de commencer la deuxième période avec un but encaissé et un rouge.
Nous ne sommes pas une équipe méchante qui commet de grosses fautes. Et pourtant, on sort aujourd’hui avec quatre cartons jaunes, un rouge et des suspensions pour le retour. Mais comme je l’ai dit, ce n’est pas la faute de l’arbitre si nous avons concédé l’ouverture du score et manqué quelques situations offensives. C’est difficile de jouer ensuite face à une équipe aussi expérimentée à un de moins.

L’espoir de qualification réside-t-il dans le fait qu’il n’y a qu’un but de retard ? Oui ce n’est pas quelque chose d’impossible. Ils ont énormément de respect et ont peur de nous. Ils connaissent nos qualités, c’est dur de perdre à deux reprises face à une équipe qui ne semble pas forcément au-dessus. En supériorité numérique, ils ont commencé à contrôler le match avec des joueurs de qualité qui faisaient tourner le ballon. À 11 contre 11, on sentait que c’était nous qui contrôlions la rencontre.

Ce qui me fait croire en la qualification mardi ? Nous avons de la qualité, nous sommes capables de faire mal à 11 contre 11. Nous n’avons perdu que 1-0, c’est le football, on peut réussir à marquer là-bas. Tout est ouvert mais le plus important est d’analyser les erreurs et de rebondir samedi à la maison contre Nantes pour prendre les trois points sans avoir de blessés. On commencera ensuite à se concentrer sur le retour à partir de dimanche.

Si Benfica est meilleur que nous ? Non, je ne trouve pas qu’ils étaient meilleurs que nous sur les deux matches. Je crois avoir vu passer une statistique que le but et le rouge interviennent quasiment au même moment qu’au premier match. Ils ont énormément de qualités mais on sait qu’avec de l’intensité, du pressing et nos qualités offensives, on peut leur faire mal.

Breel Embolo - Site officiel AS Monaco
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