Nous avons bien démarré le championnat et je suis content du dernier match contre Strasbourg. C’est toujours bien de marquer trois buts et de ne pas en encaisser. Nous avons dominé toute la rencontre et avons effectué un bon pressing. C’était très important pour nous puisque l’on se rapproche du style que l’on veut mettre en place.
Nos principes de jeu ont été respectés et mes joueurs ont évolué avec confiance sur le terrain. Bien sûr que l’on peut encore faire mieux et il faut tenir compte de l’adversaire également. À présent, on va jouer à Nantes et ce sera sans doute très compliqué.

Le début de saison réussi de Wissam Ben Yedder ? Wissam a marqué trois buts en deux matches, il est donc très important pour nous. C’est un excellent finisseur et il est très bon dans la surface. Mais face à Strasbourg, il a aussi marqué sur de la transition rapide. C’est essentiel pour un coach d’avoir des joueurs de cette qualité à ce poste.

Nantes ? Leur début de saison est un peu différent du nôtre puisqu’ils n’ont pris aucun point, tandis que nous en avons six, même si le classement après deux journées ne veut pas dire grand-chose. Mais nous nous attendons à souffrir car Nantes est une équipe difficile à jouer avec un public qui pousse derrière.
Il faudra faire attention et être concentré car ils évolueront dans un bloc compact et sur contre-attaque. Nous devrons donc mettre un bon pressing, et jouer de la même manière à Nantes que contre Strasbourg. Comme nous voulons jouer le haut de tableau, nous avons besoin de points et avons l’ambition de gagner.

Les performances de Takumi Minamino ? Takumi a déjà effectué une bonne présaison, il a beaucoup travaillé et a notamment marqué contre le Betis Séville et le Bayern. Sa condition physique est de mieux en mieux chaque jour et il s’est montré décisif en ce début de championnat avec des buts et des passes décisives. Il a retrouvé de la confiance et nous aide beaucoup par son style de jeu et ses mouvements. Je suis content pour lui et pour les supporters.

C’est vrai que je l'ai connu pendant six mois lors de son passage à Salzbourg, lorsqu’il avait 19 ans. C’était une personne timide qui s’est adaptée à la culture européenne. Il a gagné en expérience à Liverpool et a côtoyé de grands joueurs. J’imagine qu’il était donc heureux de me voir (rires). C’est ainsi plus facile pour lui de s’adapter car il connaît mon état d’esprit et mon style de jeu. Face à Strasbourg, j’ai beaucoup aimé son premier but car il a eu une belle réaction en récupérant le ballon après sa perte. C’est un principe que l’on essaie de mettre en place dans l’effectif.

Les points de progression ? Le pressing peut être encore meilleur, tout comme le replacement. On peut également s’améliorer dans notre jeu avec ballon. Contre Strasbourg, nous avons évolué à un haut niveau mais c’est mon rôle de chercher à faire encore mieux. À la fin de cette rencontre, les spectateurs et les joueurs étaient heureux. Nous avons eu faim de gagner et avons mérité cette victoire. Mais nous n’avons fait que deux matches et nous devons encore développer ce style de jeu, tout en étant concentrés à chaque match.

Adi Hütter - Site officiel AS Monaco

Ma vie à Monaco ? Je vis seul ici, donc je reste à la maison la plupart du temps. Malgré tout, j’aime me balader et faire du shopping dans cette belle ville. La saison dernière était un peu difficile pour moi, car j’ai dû m’adapter à un nouveau pays, un nouveau championnat, une nouvelle culture. Mais maintenant je me sens vraiment très bien, pleinement épanoui, j’aime la France et Monaco, qui est un endroit très spécial. Et j’aime beaucoup la cuisine française (sourire)... et la spécialité d’ici, les Barbajuans !

Mon adaptation ? Beaucoup de joueurs m’ont aidé et soutenu quand je traversais une période difficile l’an dernier. Nous sommes toujours très soudés entre nous dans le vestiaire, et travaillons tous dur au quotidien. Kevin Volland, qui vient de quitter le Club, a beaucoup été là pour moi notamment, tout comme Ismail Jakobs.

Ma gestion des critiques ? Je ne fais pas attention à toutes ces choses-là. Je ne sais pas ce qu’on a dit à propos de moi la saison dernière. Encore une fois, c’était une année difficile, mais j’ai toujours cru en moi ! Et j’espère que cette saison je vais pouvoir montrer ce que je suis capable de faire. Je suis focus sur moi-même et mes performances, et je n’aime pas vraiment me plaindre.

La Coupe du Monde ? Le Japon a très bien joué au Mondial, même si personnellement je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Et puis j’ai manqué un penalty lors de notre élimination au stade des huitièmes de finale. Donc je dois avouer que ce n’était pas un moment facile pour moi, à l’image de ma saison.

La Ligue 1 ? Le championnat de France est vraiment difficile et très exigeant physiquement notamment. Vous devez prendre des décisions très vite sur le terrain quand vous avez le ballon. Je dois dire qu’il y a aussi de très bons jeunes joueurs. C’est assez difficile de comparer, mais je pense vraiment que la Ligue 1 est une des ligues les plus compétitives au monde.

Le style de jeu du coach ? Je préfère effectivement jouer derrière l’attaquant, c’est vraiment ma position favorite. Le coach Adi Hütter ne me donne pas spécifiquement de consignes sur ce poste, il me demande avant tout de jouer mon football. Je sais comment il aime jouer, quel style de jeu il veut mettre en place, car je le connais depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle je me sens bien dans ce système.

Il prône un football agressif avec un gros pressing, des récupérations de balle hautes, et des mouvements rapides en transition pour marquer le plus vite possible. J’ai joué seulement six mois avec lui à Salzbourg, mais j’ai beaucoup aimé sa philosophie, et c’était donc vraiment facile pour moi de m’adapter dès qu’il est arrivé.

Les objectifs collectifs et personnels ? Je sais que c’est trop tôt pour parler d’une quelconque ambition. Nous avons une très bonne équipe et je sais qu’il est difficile d’atteindre des objectifs très élevés. Mais nous donnerons tout pour être le plus haut possible à la fin de la saison. Personnellement, je ne veux pas me fixer un chiffre de buts ou de passes.
Je veux surtout jouer un maximum et être décisif le plus possible. Je me sens vraiment bien, et c’est en grande partie grâce à la pré-saison et au fait que je sois en très bonne forme physique que je suis en pleine possession de mes moyens.

Les Japonais de L1 ? C’est toujours sympa de voir des joueurs japonais évoluer en Europe. Et évidemment la Ligue 1 est un des championnats les plus représentés. Donc c’est spécial à chaque fois que j’ai l’occasion d’affronter un de mes compatriotes. Au Japon, les gens me connaissent un peu, savent que je joue au football. C’est bien mais je ne me concentre pas sur ça, je ne me considère pas comme une star dans mon pays.

Le doublé au Stade Louis-II ? C’était un moment très important pour moi, car je n’avais pas eu l’occasion de marquer au Stade Louis-II la saison dernière. Comme je l’ai dit après la rencontre, c’était un sentiment très spécial pour moi. Je voulais vraiment le faire, pour pouvoir fêter ça avec nos supporters qui ont d’ailleurs été très présents pour nous encourager pour cette première à domicile.

Takumi Minamino - Site officiel AS Monaco

La défense ? C’est problématique, surtout quand on s’apprête une équipe monégasque qui vient de marquer 7 buts en 2 matches. Ce n’est pas le meilleur moyen de préparer la rencontre. Il reste des joueurs et de jeunes joueurs. Ce sera certainement une opportunité pour au moins l’un d’entre eux.

Sur quoi s’appuyer après la rencontre à Lille ? Je leur ai dit qu’il y avait la sensation d’un peu de crainte, de peur de mal faire pour aller au bout des choses. J’ai essayé de les sensibiliser à cette nécessité de se sortir de cet étau qui plane autour de la tête et qui pourrait inhiber ou ne pas donner la possibilité d’aller au bout des choses... Ça se traduit par plein de choses. Les occasions qu’on ne valide pas, sont parfois dues à la qualité du gardien adverse mais aussi à manque de spontanéité et confiance dans le dernier geste. Ça se traduit également par un bloc équipe qui a tendance, comme après Toulouse, à se renfermer et à descendre plus bas que ce qui était prévu. C’est un peu aussi la crainte aussi de ne pas tenir le résultat qui était à notre avantage.
Il faut essayer de se sortir de cet atmosphère de peur. Par rapport à la saison passée, ce temps est révolu et en ce début de saison, il n’y a pas de place à ça. On doit être en capacité d’être en liberté d’esprit pour rivaliser avec les formations qu’on affronte.

Le match face à l’AS Monaco ? On a regardé leurs deux premiers matches de championnat et ils ont joué aussi des matches de préparation de très haut niveau, face de grosse équipes. On a pu observer pas mal de choses. Observer, c’est une chose, mettre en place des solutions pour les contrer, c’en est autre chose. Il y a beaucoup de qualité, surtout offensivement, avec un trio qui s’anime très bien ensemble. Je pense aussi à l’apport des pistons et d’un joueur comme Fofana au milieu de terrain. Je m’attends à une équipe qui va arriver avec des certitudes et une équipe nantaise qui voudra lancer sa saison. Il est important de récupérer quelque chose pour lancer notre saison.

Les soucis de finition devant le but ? J’ai vu que sur les deux premiers matches en championnat, le gardien du TFC et celui de Lille, figuraient parmi l’équipe-type de la journée, selon le quotidien L’Équipe. Ça veut dire qu’ils ont eu du travail, qu’on a su se créer des occasions, que ce qu’on propose nous amène à obtenir des situations. Trouver les maux exacts de savoir pourquoi ces occasions ne se concrétisent pas en but, c’est multifactoriel. Il peut y avoir une dimension mentale liée à la confiance. Il peut aussi y avoir parfois une dimension d’expérience pour faire le bon mouvement dans la bonne zone, dans le bon temps, dans le bon espace. Il y a aussi des considérations techniques, comme sur une qualité de dernière passe ou lors d’une frappe au but : frapper pour frapper ou frapper pour marquer, par exemple.

Pierre Aristouy - Site officiel FC Nantes

Les faces à faces entre Monaco et Nantes
Le classement :
16ème avec 0 point	1er avec 6 points
La forme du moment (2 premiers matches) :
0 victoire, 0 nul et 2 défaites. 1 but marqué et 4 buts encaissés.	2 victoires, 0 nul et 0 défaite. 7 buts marqués et 2 buts encaissés.
Les absents :
Adson (non qualifié), Centonze (blessé), Lafont (blessé), Zézé (blessé).	Aguilar (blessé - adducteur), Akliouche (malade), Ben Seghir (blessé - cuisse), Diop (blessé - pied), Embolo (blessé - genou), Lemaréchal (choix), Martins (choix), Okou (choix), Salisu (blessé - aine).
Les groupes retenus :
Descamps, Petric, Castelletto, Hadjam, Meupiyou, Pallois, Pierre-Gabriel, Chirivella, Douglas Augusto, Merlin, Mollet, Moutoussamy, Sissoko, Bamba, Coco, Ganago, Marquinhos, Mohamed, Owusu Appuah, Simon.	Köhn, Liénard, Majecki, Caio, Jakobs, Maripán, Matsima, Singo, Vanderson, Camara, Diatta, Fofana, Golovin, Magassa, Matazo, Zakaria, Ben Yedder, Boadu, Efekele, Minamino.