Ligue 1, 16ème journée : Présentation Marseille - Monaco
Ligue 1
(13/12/2025)

Pour la 16ème journée de Ligue 1, l'AS Monaco (7ème) se rend chez l'Olympique de Marseille (3ème).

L'écart de 6 points s'est fait récemment, lors des 5 dernières journées où l'ASM a perdu à 4 reprises contre 1 victoire face au PSG, n'inscrivant que 3 buts pour 10 encaissés.
Dans le même temps, l'OM a remporté 3 victoires suivies d'un nul et une défaite (11 buts pour et 4 contre).

Si les deux formations sont sur des trajectoires opposées en Ligue 1, elles viennent de l'emporter en Ligue des Champions, à Bruxelles face à l'ancienne équipe de Sébastien Pocognoli, l'Union Saint-Gilloise (2-3) pour les phocéens, contre les stambouliotes de Galatasaray (1-0) pour les monégasques.

Sur sa pelouse du Vélodrome, l'OM est invaincu cette saison avec en 7 matches, 5 victoires et 2 nuls (23 buts pour et 8 contre) successivement face au Paris FC (5-2, J02), Lorient (4-0, J04), Paris Saint-Germain (1-0, J05), Le Havre (6-2, J08), Angers (2-2, J10), Brest (3-0, J12), Toulouse (2-2, J14).
Loin de la Principauté, l'ASM ne performe pas avec seulement 7 points pris en 7 matches, avec 2 victoires, 1 nul et 4 défaites (10 buts pour et 4 contre), et reste sur 2 défaites en Bretagne à Rennes puis Brest.

Historiquement, les Marseille - Monaco sont peu favorables aux asémistes, qui en 54 matches de championnat dans les Boûches-du-Rhône, n'ont remporté que 12 victoires pour 19 nuls et 23 défaites (71 buts marqués et 89 encaissés).

L'historique des 5 dernières confrontations est plus équilibré, avec une seule victoire (0-1 en 2021-22), deux nuls (1-1 en 2022-23 et 2-2 en 2023-24) et deux défaites (2-1 en 2020-21 et 2-1 la saison passée).

Pour le dernier match de championnat de l'année 2025, Sébastien Pocognoli est d'abord revenu sur l'effectif disponible.

Le point sur l'effectif ?
Eric Dier et Christian Mawissa sont disponibles et sélectionnables pour ce week-end. Ces derniers jours, nous avons eu les réponses que l'on attendait aux entraînements. Seul Ansu Fati est donc out pour le match.
Si les retours peuvent changer notre organisation ? Pas sur le court terme en tout cas, car il faut que ces joueurs reviennent au niveau physique de match. Il faut aussi regarder le calendrier, il ne reste que deux rendez-vous avant la trêve hivernale.

On peut toujours animer autrement, mais ce n'est pas souhaitable de tout chambouler parce qu'il y a des retours de blessures, ce n'est pas le moment opportun. On va essayer au contraire de garder un peu de stabilité et de trouver une certaine créativité dans l'animation. On a la possibilité d'avoir un système hybride, mais on n'en est pas encore là même si on y travaille.

La forme de Folarin Balogun ?
Quand je suis arrivé, on a donné directement beaucoup de confiance à Folarin, et il l'a bien rendu sur le terrain en répondant présent dans tous les matches. Forcément, quand on est un attaquant, on fonctionne à la confiance, mais objectivement je n'en donne pas plus à l'un qu'aux autres. En revanche, il y a forcément un attaquant qui commence, mais dans l'approche au quotidien, surtout avec Kevin (Mirallas), on ne fait pas de distinction entre nos différents attaquants. Folarin est super actif et notamment très important dans notre jeu sans ballon, tout en sachant que c'est celui qui attaque le mieux l'espace également. Quand on a beaucoup de joueurs créatifs, c'est aussi bien d'avoir un équilibre.

Ce qu'on peut lui demander à l'avenir, c'est de connecter un peu plus si on doit jouer avec deux attaquants et de créer ces liens, afin qu'on puisse être plus hybrides imprévisibles dans notre onze de base. C'est la prochaine étape ! Beaucoup de choses sont encore à parfaire, par exemple dans la prise d'informations de la position du gardien et des angles à attaquer par rapport à la finition. Mais il a tellement de débauche d'efforts, que la lucidité peut parfois être entamée dans ces moments-là. Nous travaillons beaucoup avec lui sur la finition, toutes les sortes de finition, et pour le moment il a bon ratio buts/minutes, donc ça va dans le bon sens, même s'il y a encore des choses à travailler.

L'apport de Denis Zakaria ?
Tous les joueurs sont liés par leur importance dans le onze de base, mais c'est certain que Denis nous permet d'être agressifs vers l'avant et d'aller chercher les ballons un peu plus haut, car il a cette capacité à couvrir des distances. Mais il sait aussi faire les courses dans l'autre sens, puisqu'en première mi-temps contre Galatasaray, il fait un gros retour dans la surface pour couper le centre. Donc ce n'est pas seulement vers l'avant, mais aussi dans notre couverture défensive. Il est très important, c'est notre capitaine, et il a une grosse force de caractère ! La preuve, après son penalty manqué mardi soir, il a tenté un tir de 25 mètres. C'est important, car c'est avec ce genre de mentalités qu'on peut changer un match. Ensuite, il ne faut pas oublier qu'il a été longtemps absent quand je suis arrivé, et maintenant il commence à rattraper le rythme, donc c'est tout bénéfique pour nous.
Son message à Adi Hütter ? J'avais dit que j'avais bien aimé, car s'il a eu une bonne connexion avec un coach, c'est normal qu'il l'exprime, j'ai connu la même chose à l'Union Saint-Gilloise. Cela veut dire qu'il y a une loyauté et une intégrité par rapport à l'entraîneur ! Il faut que ça se confirme, mais je sens mon groupe intègre par rapport à cela avec moi également, et Zakaria en fait partie. Je pense que je peux encore essayer de lui faire franchir un pallier ballon au pied, car parfois on l'a beaucoup utilisé en couteau suisse mais sans ballon, alors qu'il a aussi énormément de qualités avec ballon. Le fait de prendre confiance, de se tourner vers l'avant, qu'il utilise aussi ses grandes foulées avec ballon, et j'espère pouvoir lui faire franchir un step supplémentaire.

Paul Pogba ?
Il n'était pas à 100% contre Galatasaray pour rentrer, mais il s'est entraîné aujourd'hui et ça a été. Il a eu une petite tension au niveau de son genou. Ce n'était pas très grave, mais ça s'est déclenché à l'échauffement, et il ne fallait pas prendre de risque, pour lui mais aussi pour l'équipe, de lancer un joueur qui n'est pas à 100%. On verra demain s'il est apte, car aujourd'hui c'était son premier entraînement post-alerte, et si ça va il sera sélectionnable.

Son rôle ? Dans le match contre Galatasaray, il était de faire ce qu'il pouvait faire, donc je lui ai demandé d'avoir une bonne énergie sur le bord du terrain et de pousser ses coéquipiers et il l'a fait ! Le but est de toujours se montrer important et le plus performant possible, quelle que soit la situation, et à ce moment-là son soutien a été bénéfique pour l'équipe. Il a toute la légitimité pour le faire, tant que c'est dans le bon sens. Maintenant on va combiner ça avec le terrain, dans la lignée de ce qu'il a pu faire, car c'est bénéfique pour tout le monde.
Capitaine ? Chaque chose en son temps, il fait partie du groupe de six capitaines et des joueurs qui peuvent faire grandir ce groupe.

Le match de Marseille contre l'Union ?
J'ai vu le match, et je trouve que l'Union Saint-Gilloise a fait une bonne partie. Ils auraient certainement mérité mieux, car ça s'est joué à un crampon avec le VAR, mais ils ont fait un bon match, même si Marseille a fait la différence sur des actions individuelles. Nous sommes toujours en contact, mais je suis focalisé sur le match de Monaco et on ne va pas mélanger les deux situations. En tout cas, il y avait des choses intéressantes à retirer du match.

L'Olympique de Marseille ?
On pense avant tout au collectif de l'Olympique de Marseille et au nôtre évidemment, et on met toujours un plan de jeu en place, où on essaye de tout combiner pour réduire leurs qualités et ils en ont énormément, donc il va falloir qu'on soit à un très bon niveau. Mais on va aller au stade Vélodrome avec confiance et avec nos qualités, car on en a aussi beaucoup, et je pense qu'on assistera à un bon match !

L'importance de cette rencontre ?
La victoire de Galatasaray a amené de l'énergie positive, car ce match est le résumé de notre saison, avec du doute en première mi-temps, celui qui s'est accumulé avec l'instabilité de ces dernières semaines. Pour au final avoir une deuxième période avec beaucoup de courage avec et sans ballon, ce qui aurait pu nous faire marquer deux ou trois buts. Donc on a eu des réponses sur cette rencontre, les joueurs ont vu la différence, et on doit maintenant jouer avec beaucoup de courage et avec plus de cran, ce qu'on essaye d'amener semaine après semaine.
Ensuite, c'est un match évidemment important, même si je ne dirais pas crucial pour notre saison, car il arrive avant la trêve hivernale. En tout cas, un résultat positif pourra nous donner de la motivation pour revenir après avec l'envie de nous rapprocher de nos ambitions. Mais il ne sera pas rédhibitoire, car j'ai bon espoir de faire une série dans cette deuxième partie de saison, qui nous permettra de revenir là où on mérite d'être. Ensuite, nous savons que ce sera un match suivi médiatiquement, donc on sera prêts pour cela.

Le vrai début de saison ?
Plus les joueurs reviennent de blessures, plus nos choix seront difficiles à faire ! Cela va hausser le niveau également à l'entraînement, d'autant qu'on joue comme on s'entraîne, j'y crois vraiment. Je suis donc persuadé que le niveau général le week-end sera plus constant. En tout cas, le plus important pour moi est d'avoir des joueurs ambitieux et toujours motivés à l'entraînement, pour répondre aux ambitions du Club. C'est ce sur quoi on travaille, mais je pense qu'on va vite voir la valeur réelle du groupe pour la phase retour. Si on peut continuer sur ce qu'on a vu contre Galatasaray en deuxième mi-temps, ce sera bien.

Lamine Camara ?
Lamine est très bien satisfaisant depuis son retour de blessure, je suis très heureux avec lui, d'autant que c'est quelqu'un d'ambitieux. Ce genre de joueurs me donnent envie de me surpasser au quotidien pour les pousser ! Je lui prédis un bel avenir, même si je suis persuadé qu'il peut encore franchir de belles étapes cette saison, notamment balle au pied et au niveau de sa présence dans la surface. Car il a les qualités pour marquer des buts et délivrer davantage de passes décisives. Donc on va essayer de l'utiliser, pas seulement sans ballon, mais aussi avec.

Ça fait trois semaines maintenant qu'il est revenu et qu'il rattrape son retard au niveau physique, et j'espère qu'on pourra mettre ces objectifs-là en place à son retour de la Coupe d'Afrique des Nations jusqu'à la fin de saison. Il est très important pour l'équipe et ambitieux, et c'est quelque chose qu'on peut communiquer avec la voix, et il le fait, donc ça aide tout le monde. Contre Galatasaray il y avait beaucoup de discussions, ce qui n'était pas le cas à chaque match par le passé, et cela a été positif. Lamine le fait dans le car il est bien et qu'il se sent légitime de le faire. En tout cas, il doit le faire, car ça aide tout le monde !

Sébastien Pocognoli - Site officiel AS Monaco
Titulaire au milieu avec son capitaine Zakaria, Lamine Camara va jouer son dernier match de l'année avec l'ASM avant de partir à la CAN lundi.

Ses sensations après sa blessure ?
Je reviens bien grâce aux personnes du staff qui m'ont aidées pendant cette période. On a beaucoup travaillé et je suis content de bien revenir et de pouvoir aider l'équipe. J'espère pouvoir continuer sur cette lancée !

Le duel face à l'Olympique de Marseille ?
Je dirais que l'OM est une force collective. Mason Greenwood est un top joueur auquel il ne faut pas laisser de confort car il fait de bonnes performances en championnat, mais je me concentre plutôt sur l'équipe. On les a étudiés, on a vu comment ils jouent, comment ils fonctionnent, donc à nous de faire un grand match.

L'ambiance du stade Vélodrome ?
Nous avons l'habitude de jouer dans tout type de stade, donc je ne pense pas que ça va être un problème. Il y a des joueurs qui sont expérimentés et on sait que c'est un gros match qui nous attend au stade Vélodrome, comme celui de la saison dernière (2-1). Le plus important est de se concentrer sur le terrain, nous allons prendre ce match très au sérieux.

Son association avec Denis Zakaria ?
Avec Zakaria, ça fait maintenant deux ans qu'on joue ensemble. Je me sens vraiment bien à côté de lui, mais avec les autres aussi ça se passe bien. Comme Jordan avec qui j'ai évolué au milieu lors de la victoire contre le Paris Saint-Germain (1-0), mais aussi Mamadou Coulibaly qui a fait de très beaux matches.
Denis est un joueur que j'admire beaucoup et j'aime jouer avec lui donc j'espère qu'il restera longtemps à mes côtés ! Il m'apporte de la sérénité, de la confiance, son expérience aussi. Quand je commence à m'énerver ou à dépasser les limites, il est toujours là pour m'aider à me focaliser sur le jeu. S'il part, je sais que je dois rester pour couvrir et si c'est à mon tour, lui, il sait. On se comprend très bien !

Ses axes de progression ?
On en revient au caractère. Parfois je peux partir dans tous les sens, et lorsque le coach me demande de presser, j'applique ce qu'il me dit. Mais oui, ce que je dois corriger, c'est le fait que je m'énerve parfois trop vite sur le terrain. Je vais continuer à travailler sur ça !

L'apport de Paul Pogba ?
Paul, tout le monde a vu son importance dans les vestiaires ! Il est très humble et c'est vraiment quelqu'un d'important dans un groupe. Sur son attitude au quotidien je me suis dit « waouh, c'est le Pogba que je vois à la télé ça ». Il est toujours là pour nous, surtout nous les jeunes ! On va beaucoup apprendre et progresser à ses côtés. Lors du dernier match face à Galatasaray, dès qu'on a marqué, il m'a appelé. Il m'a dit : « Lamine, il faut que tu contrôles le jeu avec Denis, continue à presser, à avoir la maîtrise du ballon ». Il est toujours là, j'espère que ça va continuer comme ça.

Son rôle dans le système de Sébastien Pocognoli ?
Je respecte les consignes du coach, s'il me demande de dépasser mes fonctions, je le fais. Lorsqu'il faut faire monter le bloc ou me demande de frapper les coups de pied arrêtés, je suis là pour aider l'équipe. J'aime bien frapper de loin et marquer des buts, l'entraîneur me laisse cette liberté et me demande surtout de compenser lorsque nos milieux offensifs sont fatigués. Comme vous l'avez dit, je récupère beaucoup de ballons mais maintenant il faut juste concrétiser et faire des passes décisives ou bien, pourquoi pas, finir les actions.

Le tirage de la Coupe du Monde ?
J'étais content car la France est une grande nation de football, avec de grands joueurs ! Ça va être une belle rencontre, mais pour l'instant, le Mondial est encore très loin. Pour être à la Coupe du Monde, il faut d'abord performer en club, donc je veux me concentrer sur l'AS Monaco.
Avec Maghnes ? Oui, on en parle tout le temps. La dernière fois, je lui ai mis un petit coup à l'entraînement, je lui ai dit « prépare-toi à ça », comme ça il va commencer à avoir peur (sourire).

La Coupe d'Afrique des Nations ?
Franchement, je ne me suis pas fixé d'objectif parce que la CAN n'a pas commencé. D'ailleurs, la liste n'est pas encore sortie (ce samedi 13 décembre, ndlr).
Les favoris ? Le Sénégal en fait partie avec le Congo, le Maroc, l'Algérie et d'autres équipes, on ne va pas se cacher. Mais je commencerai à y penser après la rencontre face à Marseille. Il faut prendre ce match de dimanche très au sérieux, parce qu'on sait que c'est très important pour nous !

Lamine Camara - Site officiel AS Monaco
Sébastien Pocognoli doit se passer d'Ansu Fati (blessé).
Denis Zakaria et Thilo Kehrer ne sont plus suspendus, Eric Dier et Christian Mawissa sont sortis de l'infirmerie.
Ils réintègrent le groupe de 21 joueurs, et font sortir Diatta (parti en sélection en attendant Camara), et les jeunes Cabral, Bamba, Brunner et Michal.

À Marseille, Roberto De Zerbi est revenu sur les dernières sorties de son équipe, et espère du mieux.

Comment gérer la transition entre l'excitation européenne et le pain quotidien de la Ligue 1 ?
On s'est entraînés mercredi, surtout ceux qui n'avaient pas joué à Bruxelles. Jeudi, j'ai donné un jour de repos aux joueurs, pour qu'ils puissent passer un peu de temps avec leur famille, leurs enfants. Se régénérer pour pouvoir revenir hier avec la tête concentrée sur Monaco, qui a joué également en Ligue des Champions. Eux aussi ont peut-être la tête à la victoire contre Galatasaray (1-0). Il faut qu'on soit en mesure d'effacer complètement le match de Ligue des Champions et de nous concentrer sur le Championnat. Au cours des deux derniers matches, on a perdu des points et à Lille, on a mal joué.

Monaco débarque, et vos quatre défaites en Ligue 1, certes à l'extérieur, ont eu lieu contre des "gros" du Championnat. En tirez-vous un constat général, ou pas ?
Je ne sais pas. Les rencontres ont pris des tournures différentes, à Lyon et à Rennes, on a perdu des matches alors que nous n'avions pas fini de composer l'équipe, et moi je ne me suis pas plaint à l'époque d'un recrutement qui n'était pas terminé. Mais quand cinq ou six joueurs arrivent début septembre, on peut dire que la formation n'était pas au complet. Rennes, Lyon, on aurait pu ne pas perdre. Il y a eu la défaite à Lens (1-2, le 25 octobre), après le Sporting, et il faut féliciter Lens, ils sont en train de faire un très gros Championnat. Ils n'ont pas seulement battu l'OM. Et le dernier match, contre Lille (0-1), on était déchargés, on avait peu d'énergie physique et mentale, on a souffert du début à la fin. Après, c'est toujours mieux pour nous de jouer au Vélodrome qu'à l'extérieur.

Si on s'éloigne des débats sur sa rentabilité offensive, on constate qu'Igor Paixao travaille beaucoup défensivement. Est-ce pour cela que vous appréciez son profil ?
Il faut remercier Paixao, car il se sacrifie énormément pour l'équipe, à cause de cette dépense d'énergie, il peut parfois manquer de lucidité. Il n'a pas soufflé ces derniers mois, avec les absences devant. Sur le premier but de l'Union Saint-Gilloise, il ne devait pas se trouver là, mais plutôt sur Mac Allister, beaucoup plus haut. On aurait dû avoir Emerson sur Khalaili. On s'est mal compris, on a commencé le match avec du désordre défensif. Mais, bien sûr, il doit défendre sur les ailiers adverses, car de l'autre côté, on a Greenwood, et on doit trouver un peu d'équilibre. C'est aussi le sens d'avoir un Timothy Weah, un joueur crucial, qui peut attaquer comme un attaquant et défendre comme un défenseur.

Dans l'animation défensive de l'OM, on a l'impression de retrouver les défauts du début de saison...
C'est vrai que, dernièrement, on souffre un peu plus. Il y a eu un moment de la saison où on donnait l'impression d'être plus solides, de Madrid (le 16 septembre) à Lisbonne (le 22 octobre). On a perdu quelques certitudes défensives. Je ne suis pas sûr que ce soient des questions tactiques, ou techniques liées aux joueurs. Plutôt de l'aspect mental. Je l'ai déjà dit à Bruxelles, le but du 3-2 de Khalaili pour l'USG, à la 71e minute, cela nous a rappelé les fantômes du passé, Auba (Aubameyang) gardait peu le ballon, idem pour Mason (Greenwood), on était fatigués. Avec Mason et Igor devant, on avait peu de possibilités pour presser plus haut. Encaisser ce but, alors qu'on avait déjà pris pas mal de buts dans les dernières minutes cette saison, cela nous a conditionnés sur l'aspect mental, en plus de l'aspect physique, car certains joueurs n'avaient plus de carburant...

Ambidextre, Mason Greenwood désarçonne sans cesse l'adversaire. Avez-vous déjà croisé de tels joueurs dans votre carrière d'entraîneur ?
Je peux juste dire ce que vous dites, rien de plus, rien de moins. La seule différence est que je le vois tous les jours à l'entraînement, et pas vous. Il a un potentiel énorme, je n'en vois pas d'autres en Europe, des joueurs d'un tel niveau. Il a le potentiel d'un Ballon d'Or, à lui de voir s'il veut tout faire pour lutter pour ce Ballon d'Or. Au niveau des qualités que la nature lui a données, que ses parents lui ont données, il est digne du Ballon d'Or.
Moi, je suis un entraîneur exigeant, j'en attends plus. Je ne veux pas qu'il fasse des courses de cent mètres, mais qu'il presse avec plus d'intensité, qu'il gère mieux le ballon quand on est en difficulté. Je l'ai dit à Bruxelles, qu'il ne prenne pas trop de risques, qu'il le garde pour permettre au bloc de monter. L'important est qu'il comprenne d'ici trois quatre ans, et se dise : "Ah c'est pour ça que le coach De Zerbi me prenait la tête". Après quand on voit le second but qu'il a marqué à Bruxelles, le coup du talon à la Drogba pour tromper le défenseur, quand on voit la facilité qu'il a eue de mettre ce ballon pour battre un gardien de 2,10 m (Kjell Scherpen, 2,06 m)... Je me retourne sur mon banc et je me dis (en français) : "Putain, wow..." ».

Roberto De Zerbi - Site L'Équipe.fr
Face à l'ASM, le coach phocéen doit se passer des blessés longue durée Gouiri, Medina et Traoré.
Incertain, Murillo est présent dans le groupe de 21 joueurs avec *kongogbia* et Pierre-Emerick Aubameyang.
Garcia, Lirola, Maupay et Vermot sont écartés.

Présentation des équipes

Les faces à faces entre Monaco et Marseille

Le classement :

3ème avec 29 points 7ème avec 23 points

La forme du moment (5 derniers matches) :

3 victoires, 1 nul et 1 défaite.
11 buts marqués et 4 buts encaissés.
1 victoire, 0 nul et 4 défaites.
3 buts marqués et 10 buts encaissés.

Les absents :

Garcia (choix), Gouiri (blessé), Lirola (choix), Maupay (choix), Medina (blessé), Traoré (blessé), Vermot (choix). Bamba (choix), Brunner (choix), Cabral (choix), Diatta (sélection), Fati (blessé - ischios), Kiwa (choix), Michal (choix), Pogba (blessé - mollet).

Les groupes retenus :

Rulli, De Lange, Van Neck, Aguerd, Balerdi, Egan-Riley, Murillo, Palmieri, Pavard, Weah, Bakola, Gomes, Højbjerg, Kondogbia, Nadir, O'Riley, Vermeeren, Aubameyang, Greenwood, Paixão, Vaz. Hrádecký, Köhn, Liénard, Caio, Dier, Kehrer, Mawissa, Ouattara, Salisu, Teze, Vanderson, Akliouche, Camara, Coulibaly, Golovin, Idumbo, Minamino, Zakaria, Balogun, Biereth, Ilenikhena.
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